mercredi 26 mars 2008

Premier Reportage

Hong Kong, donc...

Retour dans les transports; service à la chinoise...
Pour des raisons économiques, je prend un Billet Shanghai-Sheng Zhen puis un car Sheng Zhen-Hong Kong, Le tout pour 90€, trois heures d'avion, deux heures de routes et deux douanes... Je m'étais dit que ce serait une bonne occasion pour voir du pays ; pas de chance, je suis accueilli par la pluie dès ma sortie de l'aéroport. Je prend un premier car en direction de la douane Chinoise, sors du car, passe la douane, prend un autre car, arrive à la douane Hong Kongaise, sors du car, passe la douane, retrouve le bon car... tout ça chargé comme une mule.
Cette fois c'est bon, je me pose. Prochain arrêt : Hong Kong !

Passé quelques ponds, je découvre les infrastructures urbaines, les premières tours, les premières constructions, d'abord entremêlées de verdure, puis de plus en plus denses, de plus en plus hautes, de plus en plus modernes, de plus en plus...





Le car nous dépose dans un quartier qui grouille de pancartes et de monde. Je n'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve. Je sais juste que je dois trouver un moyen pour aller à Happy valley, quartier de Hong Kong sur l'île "Central" où habite Michaël.

La solution du taxi ne m'attire pas plus que ça. J'adore découvrir une ville par ses souterrains. Je me met donc en quête d'une bouche de métro, le nez en l'air. Je ne suis pas inquiet. Je suis dans une ville où la grande majorité de la population parle anglais ! Ça modifie les perspectives...


Je suis attiré comme un aimant par cette tour de verre aux reflets virtuelles. J'ai toujours été fasciné par les grattes ciel. Je suis gâté depuis mon arrivée en Asie.
En tout cas, j'ai été bien inspiré de suivre ce phare. A ses pieds se trouve une entrée de métro. ça tombe bien, il se remet à pleuvoir. L'accalmie n'aura durée qu'une petite heure...

Je m'engouffre dans ce puits sans fond, ce dédale de couloirs, cette fourmilière à taille humaine... Je m'attends à être bousculé, chahuté, compressé par la foule avec tous mes sacs ; les rames sont presque vides, week end de Pâques oblige !

C'est moderne, très propre, très rapide, mais peu de stations et beaucoup trop de couloirs avant de trouver la bonne sortie.







Quand je fini par la trouver à la station Causeway Bay, le ciel est noir et il tombe des cordes. Le temps de faire les 500 mètres qui me séparent de l'immeuble et j'ai l'impression de sortir de la douche...
Huit étages sans ascenseur plus tard, mes sacs dégoulinants, trempé des pieds au chapeau, en nage, je retrouve Michaël dans son bureau sous les toits avec terrasse.
Ce sera accessoirement ma chambre... De nuit, ça a d'la gueule !















A peine arrivé, déjà reparti.... On doit passer prendre le matériel dans une petite boite de production pour être prêt à tourner dès le lendemain. Pendant le trajet en taxi, Michaël me parle du sujet qu'il veut faire avec moi sur les Chunking Mansions. Un sujet "couleur" pour France 24.
Il m'explique aussi pourquoi il aime tellement cette ville dans laquelle il vit depuis plusieurs années.

J'ai le nez collé à la fenêtre. Le spectacle qui s'offre à moi est tout à la fois fascinant et écœurant. C'est le gros étalage, l'artillerie lourde ! Succession de tours aux architectures les plus folles, boutiques de luxe, restaurants, centres commerciaux, passerelles...
La pub est omniprésente. Je suis au paradis de la consommation. Ici, Calvin Klein peut se permettre de s'offrir la façade d'un immeuble pour y placer une affiche !

D'accord, c'est pas sur la plus haute des tours, mais ça fait quand même son effet...
J'en profite pour faire une petite élipse sur le samedi soir où, après avoir retiré le matériel, on a rejoins un couple d'amis de Michaël avec sa copine Claire-Emanuelle pour diner de l'autre côté de l'île, dans les quartiers chics de la ville. On se serait cru sur la côte d'azur au début du printemps. Très dépaysant !
Pour ce qui est de la vue, j'ai pris cette photo du ferry qui relie Central au continent le dimanche matin, juste avant de commencer le tournage du reportage.

Matériel vérifié, cassette en place, je fais 30 secondes de couleurs de barres comme on me l'a appris à l'ESRA et je shoote mon premier panorama sur pied. Je n'ai pas assez de recul... Michaël me fait signe de changer de point de vue. Je change. Je ne trouve pas ça mieux ; je fais avec... On verra bien.
On range le pied, on remet la caméra dans le sac et on entre...
C'est désert...
Merde !!!

Même au chunking mansions, le week end de Pâques, ça veut dire quelque chose... Ça ne fait pas du tout notre affaire. On est sensé faire un sujet sur un bâtiment atypique où tout s'échange et où la vie fourmille ; Là, ça ne fourmille pas du tout...
Pour couronner le tout, à peine la caméra sortie et le premier plan intérieur shooté, un agent de sécurité nous fait des grands signes, s'approche et nous explique sans ambigüité possible : "no camera !"... on est mal !

Michaël me dit, très philosophe, qu'on va manger un morceau et qu'on avisera après. Moi je me dit surtout qu'il n'a aucune autorisation de tournage, que c'est blindé d'agents de sécurité et que, comme il n'y a personne, ça va être coton de se fondre dans la masse... On s'installe à la terrasse d'un bouiboui et on commande des sandwichs.

Entre temps, je me dis aussi que j'ai remarqué une petit "60i" dans le coin en haut à gauche de mon viseur et que je ne peux pas me mettre en shutter speed 50 comme j'en ai l'habitude mais seulement 60... J'avais déjà vu ça sur le tournage avec Joris.
Je vois bien qu'il y a un truc qui ne va pas mais je ne vois pas quoi et je n'ai pas le temps d'approfondir...

Un Ivoirien s'assoit à la table d'à côté. Michaël entreprend de lui poser des questions et me fait discrètement signe de faire tourner la caméra. Je m'exécute. Pas de micro HF, le micro d'ambiance fera l'affaire... le gars ne sait pas qu'on le filme. J'ai la caméra calée sur les cuisses et je regarde ailleurs. Je cadre au mieux...
Il est là pour des histoires de visa. Michaël à l'air déçu. Pas de business en perspective... Il continue poliment l'interview mais je sent bien que le cœur n'y ai plus.

On termine nos sandwichs en vitesse et on repart en quête de notre bon client...
Je le trouve sans trop chercher un peu plus loin, en train d'essayer d'avoir au rabais un téléphone portable. Je commence à le filmer. Michaël le remarque et se met à discuter avec lui. On le tient ! Un négociant Congolais très inspiré et très en verve à qui Michaël fait croire qu'on travaille pour TV5. Il m'expliquera plus tard qu'avec les africains, il vaut mieux dire TV5 que France 24. Question de reconnaissance...
Il nous dit tout ce qu'on veut entendre sur les Chunking. Michaël est content. Quelques plans supplémentaires en situation, quelques plans de coupes et c'est reparti.
On interview vite fait un commerçant Indien qui nous a regardé filmer le négociant, on fait un dernier tour dans les couloirs, ambiance caméra embarquée, histoire de ne pas trop nous faire remarquer et on file ailleurs.

Michaël a entendu parler d'un quartier où s'échange du matériel Hi-Fi et Vidéo d'occasion. des conteneurs entiers y seraient en partance pour l'Afrique. C'est à deux stations de métro des chuncking mansions mais ce détail ne semble pas troubler outre mesure mon ami journaliste...
On atterri dans une sorte de marché aux puces qui grouille de monde. Tout ce qui nous manquait aux Chunking Mansions, se trouve ici ! En une heure l'affaire est dans le sac. Fin de tournage, retour à la maison. Il ne reste plus qu'à faire le montage.

Avant de partir diner, je veux prendre de l'avance en lançant la digitalisation de la cassette. A mon retour un message d'erreur incompréhensible est affiché sur l'écran et le fichier vidéo est illisible. Je recommence, même message, même résultat... Je réfléchi, je trifouille dans les réglages d'acquisition, je réessaye, idem. Bon. Je reste calme, je vais me coucher. J'y verrais plus clair avec une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain matin, après avoir annoncé le problème à Michaël, je me remet à en chercher la cause. A force de me creuser la tête et après quelques heures d'essais infructueux, je repense à cette histoire de 60i qui m'avait préoccupée pendant le tournage. J'ouvre le manuel de la caméra et tombe rapidement sur ce que je cherchais. J'ai tout filmé en NTSC, le standard américain alors que je dois travailler en PAL, le standard Européen... La bourde ! Il faut trouver une boite capable de tout convertir rapidement ; et c'est lundi de Pâques...
Heureusement, grâce aux contacts de Michaël et à l'activité locale, l'affaire est bouclée en deux heures. 24 heures plus tard, le sujet est monté. On envoie tout à France 24 le lendemain matin... Premier reportage terminé !

Mon avion est à 20h. Il me reste la journée pour découvrir un peu plus la ville. Je sors seul avec mon appareil photo et je me promène au petit bonheur. Mon objectif est de photographier des gens, dans leur environnement, la rue, Le marché... où le quotidien et les détails du quotidien de chacun deviennent exotiques pour d'autres...

Je suis heureux d'avoir pu prendre le temps de cette échappée... Il ne me reste plus qu'à boucler mon sac et prendre le chemin de l'aéroport. Salut Michaël, salut Claire, à une prochaine !

samedi 22 mars 2008

Premiers Tafs

La semaine qui vient de s'écouler a été une véritable course ! Après quelques jours de calme, la tempête !

J'ai commencé par un premier montage pour Lucas qui développe un site internet pour le Sens&Bund, un restaurant huppé sur le bund, sorte de promenade des anglais avec la fameuse vue futuriste de Shanghai qui est censée illustrer la ville dans tous les bons guides pour touristes...


Il s'agissait de faire un 2 minutes à partir d'une cassette d'une heure sur un cours de cuisine dispensé par le chef du restaurant à des femmes d'expatriés qui trouvent le temps long et cherchent à s'occuper...
N'étant pas vraiment un spécialiste du montage et mon ordinateur n'étant pas franchement une bête de compétition, j'ai galéré comme rarement. Il m'a fallu 3 journées intensives pour en venir à bout. Ça aurait pu être fait en une petite après-midi...

Avec un deuxième montage sur le feu, pour présenter le restaurant cette fois, Joris m'annonce le mardi soir que je pars avec lui dans une province à une heure d'avion au sud de Shanghai, pour filmer la troisième partie d'un magazine de 12 minutes qu'il est en train de réaliser sur des révoltes de paysans qui refusent d'être expropriés de leur terre par le gouvernement qui a décidé de construire des usines à la place.

Je m'arrange avec Lucas pour faire le montage à mon retour; je shoote quelques plans manquant dans les cuisines pour bien présenter l'endroit, je prend quelques photos...



et je m'envole le jeudi matin à l'aube avec Joris en direction de Pengjie, petit village dans la province du Zhejiang à 500 km de Shanghai...

On a rendez vous avec une avocate de Pékin et son assistante dans un hôtel de la région.
Premier contact, pendant que Joris fait son travail, je fais le mien. Je prépare la cassette, fais les réglages de la caméra, une sony Z1 que je connais un peu et prend quelques photos... Dans l'ordre, Joris, l'avocate et son assistante.



Après une heure d'explications sur la situation, explications auxquelles, il va sans dire, je n'ai absolument rien compris, on prend un taxi pour retrouver les paysans mécontents.




Après 20 minutes dans le taxi, 20 minutes pendant lesquelles l'avocate reçoit un appel d'un membre du parti qui veut savoir ce qu'elle compte faire à Pengjie avec une équipe de télévision française, on tombe sur une dead end. La route est en chantier. On ne peut pas aller plus loin. Le taxi contourne, empreinte une piste de terre sur cent mètres et on y est.
Un jeune chinois, l'un des paysans expropriés que l'on doit rencontrer, nous accueille.
Branle bat de combat. Je dois filmer la rencontre entre l'avocate et le jeune homme. Je suis pris de court. Je sors à l'arrache du taxi et commence à filmer la scène tant bien que mal. Un voyant sur la caméra m'indique que je suis en format 60i. Je ne sais plus ce que ça veut dire. Je m'en fou. Je filme. On verra bien.

D'autres paysans se joignent à nous. Ca devient vite un attroupement où tout le monde a son mot à dire. On nous montre l'usine en construction qui est la cause de tous ces troubles...



Je n'ai plus le temps de prendre des photos. Je ne sais plus où orienter l'objectif de la caméra tellement la masse de la population devient imposante. Chacun veut expliquer son problème. Je ne comprend rien, Joris semble submergé. Il m'envoie un peu à l'écart pour faire quelques plans de coupes.

Au bout d'une dizaine de minutes, une voiture de police s'impose au milieu de la scène. L'assistante de l'avocate me fait signe d'arrêter de filmer et me demande de me rapprocher.
Joris est en pleine négociation avec ce qui me semble être un inspecteur de police, plutôt sympathique. L'ambiance a l'air cordiale mais on me demande quand même mon passeport. J'obtempère sans broncher même si je sais que je n'ai qu'un visa touriste et une caméra semi-pro avec trépied sur l'épaule.
Joris, lui, est tout sourire, l'inspecteur est tout sourire, les policiers qui l'accompagnent sont tout sourire mais les paysans sont devenus silencieux et mon passeport est soigneusement inspecté et les références reportées dans un petit carnet par l'un des agents. J'aimerais être ailleurs.
Joris fait des courbettes et des risettes et négocie ferme. Brusquement, sans que je comprenne bien pourquoi, la situation se débloque. On me rend mon passeport, l'inspecteur salut cordialement Joris et cette joyeuse bande officielle s'éclipse en moins de deux minutes.
Et la troupe reprend son chemin comme si tout était normal... J'aimerais bien comprendre... Joris m'explique que l'inspecteur était mandaté pour nous accompagner pendant toute la journée. Lui même ne sait pas comment il a réussi à convaincre l'agent que ce n'était pas nécessaire, qu'on s'en sortirait très bien sans eux et que ce n'était vraiment pas la peine qu'ils perdent leur temps avec nous... Bravo !

On reprend donc notre marche autour de l'usine en construction. J'ai l'impression que plus on avance, plus il y a de monde qui nous entoure. Il règne une forte agitation. Ça braille dans tous les sens...



Après ces quelques plans en extérieur, sous un soleil de plomb, on a prévu de filmer une interview de notre personnage principal dans sa maison. On grimpe dans son pickup à 3 roues pour nous rendre chez lui


Mauvaise idée !
Le temps d'arranger la pièce (sortir la moto entreposée dans le salon, aérer un peu pour dissiper l'odeur d'essence, disposer la table de la meilleure façon pour avoir un peu de lumière sur notre intervenant, poser la caméra, mettre le micro HF, trouver le bon cadre...), une femme intervient en s'imposant, très souriante mais très insistante.
A l'attitude de Joris, je comprends vite que quelque chose ne va pas. Les visages de l'assistance se sont figés. On remballe tout en quatrième vitesse, échange de cartes de visites entre Joris et l'intruse et on saute dans le pickup. Une fois de plus, je ne comprends rien mais je suis, sans poser de questions. Notre départ précipité échauffe les sangs. Un échange violent à lieu entre l'avocate et cette femme qui est très souriante avec Joris mais particulièrement désagréable avec elle.

Une fois dans la voiture, Joris m'explique que c'était la responsable du bureau de la propagande du parti et qu'elle insistait lourdement pour qu'on la filme, histoire d'avoir un avis différent de celui des paysans sur la situation...
Comme ça, c'est plus clair ! On prend la direction de l'hôtel à fond la caisse (50km/h ; pas tout neuf le pickup...) !
Au bout de quelques minutes, le chauffeur s'anime à nouveau. On est suivi ! Je me retourne et je vois une énorme Audi A8 à 50 mètres derrière nous. Ceux qui s'y connaissent un peu en voiture comprendront l'absurde de la situation qui s'en suit :

Un pickup qui doit dater des années soixante essayant de semer une berline puissante et moderne sur une route interminablement droite... On se regarde avec Joris, dubitatif... Joris tente un petit "vous êtes sûr que c'est une bonne idée ?" et l'autre très sûr de lui "pas de problème, pas de problème" et entreprend un demi-tour qui fait pratiquement décoller l'une des trois roues. Je me tourne à nouveau. L'autre voiture est toujours là, toujours à 50 mètres... Bon. S'il n'y a pas de problème, y a qu'à attendre la suite ; très à l'aise à quatre sur la banquette arrière avec tout le matos vidéo...

Toujours à fond la caisse, flirtant avec les 60km/h, on s'engage sur la piste de terre, légèrement secoué puis sur la route du village qui ne permet pas à deux voitures de se croiser... 100 mètres plus loin un attroupement de villageois qui se disperse pour nous laisser passer et se resserre juste après. Barrière humaine. Pas con. Pour continuer à nous suivre, la berline va devoir écraser une trentaine de personnes ! Elle disparait du rétroviseur.
On enchaine les gauches droites, pour finalement nous arrêter devant la maison d'un vieux chinois.
L'ambiance est légèrement lourde autour de moi ; les visages sont tendus...



Le plan consiste, en fait, à changer de voiture et à emprunter un itinéraire bis. Dix minutes plus tard on est reparti.
Avec tout ça, il est 14h, on n'a rien mangé depuis 6h du mat et j'ai pris un coup de soleil sur le crâne pendant le tour de l'usine...

Trois quarts d'heure plus tard, on est dans le salon privé d'un restaurant de fruits de mer à déguster des spécialités locales accompagnées d'un bouillon de canard aux vertus nutritives certifiées par nos hôtes. J'en ai pris quatre fois...




Si quelqu'un reconnait ces crustacés et en connait le nom... je ne l'ai pas retenu en chinois... Ça pourrait être un croisement entre une langoustine et un gros insecte. Délicieux !


En tout cas, ce fut revigorant !
Après ce festin, on a pu filmer l'interview de l'avocate sereinement dans sa chambre d'hôtel puis Joris a été accompagné à la gare routière pour se rendre dans un autre village à deux heures de car où il devait réaliser un reportage radio et moi, à l'aéroport avec trois heures d'avance sur mon vol. Largement de quoi souffler avec, malgré tout, le petit stress de me faire intercepter par la police locale au moment du check-in et de me faire confisquer les cassettes ; voir plus si affinités...
Mais tout se déroule sans accroche jusqu'à l'arrivée à l'aéroport de Shanghai où j'ai dû faire la queue pendant une heure pour prendre un taxi afin de rapporter le matériel de location.
A minuit et demi j'étais finalement chez Joris. Tout prêt à m'écraser sur le lit. Une bonne journée suivis d'une nuit trop courte.

Le lendemain j'ai dû faire le deuxième montage pour Lucas. Il fallait que je finisse avant de décoller pour Hong Kong ce matin à 10h. J'ai commencé tôt, j'ai terminé tard mais j'ai respecté les délais et je ne suis pas trop mécontent du résultat...

Au programme maintenant un reportage de 2'30 sur les Chunking Mansions, un bâtiment atypique au cœur de Hong Kong, où se négocie un nombre de petites merdes hallucinant que l'on retrouve sur les marchés d'Afrique et d'Inde. Une autre histoire ; une autre vue !